jeudi 12 août 2010


TA PANTA REI/HANDKE, HéRACLITE ET LE SERVICE DE RéANIMATION

LE MARCHAND : Et toi, mon cher, pourquoi pleures-tu, car je préfère causer avec toi ?

HéRACLITE : Je regarde toutes les choses humaines, ô étranger, comme tristes et lamentables, et rien n’y soit soumis au destin : voilà pourquoi je les prends en pitié, pourquoi je pleure. Le présent me semble bien peu de chose, l’avenir désolant : je vois l’embrasement et la ruine de l’univers : je gémis sur l’instabilité des choses ; tout y flotte comme dans un breuvage en mixture ; amalgame de plaisir et de peine, de science et d’ignorance, de grandeur et de petitesse : le haut et le bas s’y confrondent et alternent dans le jeu du siècle.

(Lucien de Samosate, Les Sectes à l’encan)

J’ai aménagé ma maison dans les apparences. Gilles, le dervishe tourneur

avec les paumes dans les poches de pantalon. Maëlle, la vengeresse

absente. Maya en Briefing et Rebriefing avec Platon à la cave valaisanne.

WE GONNA LOOSE OUR MARBLES BEFORE A WORD IS

SPOKEN. Un vent léger d’ouest. Le hygromètre prometteur. Ca sent la

mer, British Petroleum et le logos. Je me balade dans le Texte de Handke

comme DiCaprio dans les rêves des autres. Des projections ?

Oui, des projections. Hostilité ? Trop tôt pour le dire. Qu’est qui fait

un espace sensible : c’est les bornes. Et les bornes, c’est un acte

arbitraire. Ce n’est pas pour rien qu’il n’y a pas un métro à Genève.

STRANGER, WHEN YOU COME IN THIS TOWN, DON’T YA

DIG.

2 commentaires:

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