dimanche 28 novembre 2010

lundi 22 novembre 2010

princess nation / drames de princesses


Mais pourquoi aimerions-nous la sexualité ? Seulement parce que nous sommes sorties d'un sexe ? (Elfriede Jelinek, dans LE MUR)

vendredi 19 novembre 2010

mercredi 10 novembre 2010

(...) Nous avions l'air de ne jamais pouvoir être victimes de l’éphémère, on aurait dit qu’il n’y avait pas même un gramme de chair. / Nous étions en quelque sorte : / sans chair, / saines, / oui, / et néanmoins notre chair fut frappée par les coups les plus durs. / Si cela avait été de la chair. / Ainsi le destin frappa sur une toile de sauvetage bien tendue et nous projetait à chaque fois à nouveau vers le haut, / quoi qu’il arrive. / Oui, / le destin nous a remarquées / et puis a fait de nous les prix d’un concours, / jusqu’à la mort / de nos meilleurs côtés. / Depuis, il ne fait que copier sur nous le destin, / jusqu’à la troisième / et quatrième génération. / Il ne sait plus quoi inventer, le destin. / Un roman plein de digression comme pris sur le vif, / non, / nous étions déjà nous mêmes la vie. / C’est en nous qu’on avait pris. / Et pas qu’un peu. / Personne ne s’est gêné. / Personne ne garde sa silhouette, / seules nous la gardons éternellement. / Nous faisons valoir nos talents, / tous ces kilos mais il y en a si peu. / Nous n’avons pas de corps. (...)

La jeune fille et la mort / drames de princesses d'ELFRIEDE JELINEK

jeudi 4 novembre 2010

LA RAGE de Pasolini


Mais tu étais toujours une enfant, sotte comme
l'antiquité, cruelle comme le futur (...)
Ta beauté qui a survécu au monde antique,
réclamée par le monde futur, possédée
par le monde présent, devint un mal mortel.